L’énergie hydraulique, une énergie renouvelable historique

Barrage hydraulique

L’eau est une immense réserve d’énergie renouvelable, une ressource avec beaucoup de variations dans son potentiel à produire de l’énergie selon la technique avec laquelle on l’exploite. On peut s’intéresser à sa dynamique de surface, à ses courants ou à sa température.
Il suffit de comparer la densité de l’eau avec celle de l’air, pour en déduire que cette masse un millier de fois plus dense que l’air peut facilement faire tourner une turbine, et délivrer tellement plus d’énergie qu’une éolienne. Courants marins, vagues, et chutes d’eau sont autant d’exemples de cette énergie renouvelable brute développée par l’eau, sous forme cinétique, potentielle ou marémotrice.

La technique la plus répandue de production d’énergie hydraulique reste l’hydroélectricité, c’est l’utilisation de la force cinétique ou gravitationnelle de l’eau contre un obstacle qui absorbe et transforme cette énergie en électricité. Une technique déjà utilisée par l’homme depuis des centaines d’années dans les premiers moulins à eau jusqu’aux barrages et usines marémotrices d’aujourd’hui. Toutefois, c’est un procédé assez controversé du fait qu’il peut altérer des écosystèmes en bloquant ou en modifiant la direction des cours d’eau. Certains oiseaux, poissons ou autres espèces risquent parfois l’extinction dans les environnements créés par les barrages.

Mais les barrages peuvent aussi protéger les côtes des inondations et des tempêtes, et on ne peut surement pas comparer l’énergie hydraulique à l’énergie fossile en matière de pollution. Il existe aussi des systèmes qu’on appelle « micro hydroélectriques ». Ce sont de petites installations qui produisent jusqu’à 100 Kilowatts d’énergie hydraulique. On peut les trouver dans des zones isolées où l’eau est abondante et peut être utilisée comme source d’énergie de secours.