Energie des vagues
L’énergie hydraulique fournie par la mer a des formes très diverses. L’énergie des vagues peut être utilisée grâce à des panneaux flottants ou des ballons reliés entre eux, dont les mouvements entraînent des pompes et génèrent de l’électricité. Quelques installations à grande échelle ont déjà vu le jour, leur rendement énergétique est de plus en plus compétitif.
Energie marémotrice
L’énergie marémotrice est une autre énergie renouvelable qui nous vient des marées et ses premières utilisations ont plusieurs siècles d’âge. L’eau monte et atteint un certain niveau dans un bassin. Lorsque la marée descend, une turbine est actionnée et l’électricité est produite. Cette forme d’énergie marémotrice est dite potentielle, une autre forme, cinétique peut être générée en exploitant les courants des marées. Très peu de maintenance est nécessaire dans ce genre d’installation, mais beaucoup de recherche et d’argent restent encore à investir avant la commercialisation de l’énergie marémotrice à grande échelle.
Energie des courants marins
L’autre forme d’énergie hydraulique, on la doit aux courants marins. Une énergie renouvelable très avantageuse car on peut connaître sinon prédire le circuit et la force des courants à des temps bien déterminés de la journée. Les sites d’implantation doivent être judicieusement choisis, et un suivi périodique des conditions hydrodynamiques autour des installations est indispensable, tant le milieu marin est agressif (corrosion, cavitation et dynamique perpétuelle). Les systèmes actuels sont des sortes d’éoliennes sous-marines, leur effet sur l’écosystème est aussi à prendre en considération, et n’en fait pour le moment qu’une autre option de choix parmi les énergies renouvelables. L’efficacité de cette forme d’énergie hydraulique pourrait être améliorée davantage pour en faire une réelle alternative aux énergies fossiles.
Energie thermale
L’océan nous fournit une autre forme d’énergie renouvelable, thermale cette fois-ci grâce à la différence de température entre les eaux profondes et les eaux de la surface. Le concept est simple : de l’eau relativement tiède est dépressurisée jusqu’à ébullition, et la vapeur actionne une turbine qui génère de l’électricité, une eau froide provenant des profondeurs de l’océan est alors utilisée pour refroidir la vapeur et la transformer en eau, et le cycle reprend. Pas de pollution, et très peu d’effet sur les écosystèmes. Le procédé a été utilisé pour la première fois dans les années 80, il a été amélioré depuis pour atteindre quelques 95% d’efficacité. Mais ici encore, ce sont principalement des installations de recherche, et pas encore d’usine de production d’électricité avec cette forme d’énergie hydraulique.
Les réserves en énergie hydraulique sont immenses, et il reste à l’homme d’optimiser ses techniques de production de cette énergie renouvelable et la rendre plus compétitive devant les énergies fossiles et les autres énergies propres. Il doit convaincre ses détracteurs en réduisant le coût de production du Kilowatt d’électricité hydraulique qui est actuellement plus cher que l’énergie nucléaire et même l’éolienne.