En 2025, les nouvelles mesures des Certificats d’Économies d’Énergie (CEE) apportent des changements significatifs ayant un impact notable sur la Gestion Technique de Bâtiment (GTB) et l’éclairage extérieur. Ces mesures visent à renforcer l’efficacité énergétique, conformément aux objectifs de réduction de la consommation énergétique fixés par le décret BACS. Les gestionnaires de bâtiments et les professionnels du secteur devront s’adapter à ces nouvelles exigences pour optimiser leurs performances énergétiques et contribuer à la protection de l’environnement.
En 2025, de nouvelles mesures pour les Certificats d’Économies d’Énergie (CEE) entreront en vigueur, entraînant des changements significatifs dans la Gestion Technique de Bâtiment (GTB) et l’éclairage extérieur. Cet article explore ces nouvelles dispositions, leur impact potentiel sur les pratiques de gestion énergétique et les implications pour les acteurs concernés.
Nouveaux objectifs du dispositif des Certificats d’Économies d’Énergie en 2025
Le dispositif des Certificats d’Économies d’Énergie (CEE) est un élément clé de la politique de maîtrise de la demande énergétique en France. En 2025, des modifications importantes sont prévues, notamment une augmentation des obligations d’économies d’énergie. Selon le projet d’arrêté, la cinquième période des CEE impose une obligation accrue de 3.100 TWh-cumac, représentant une hausse de 45 % par rapport à la période précédente. Ce renforcement vise à accélérer la transition énergétique et à stimuler les investissements dans des technologies plus efficaces.
Impacts sur la Gestion Technique de Bâtiment (GTB)
Les nouvelles conditions d’éligibilité
Les nouvelles conditions d’éligibilité pour la GTB sont revues pour inclure la dépose des systèmes existants et l’installation de nouveaux équipements plus performants. Le décret BACS (Building Automation and Control Systems) impose désormais aux gestionnaires de bâtiments tertiaires de plus de 1000 m² d’installer des solutions d’automatisation d’ici janvier 2025. Ces solutions doivent permettre de surveiller et de contrôler les consommations énergétiques de manière plus précise et efficace.
Les aides financières et leurs évolutions
Les aides financières pour la mise en place de systèmes GTB sont également modifiées. Des forfaits par geste sont renforcés, avec une augmentation des aides pour l’installation de pompes à chaleur aérothermiques et géothermiques, pouvant aller de 1000 à 2000€. Ces mesures visent à encourager l’adoption de technologies de pointe qui contribuent à une meilleure gestion de l’énergie dans les bâtiments.
Éclairage extérieur et ses nouvelles réglementations
Réduction de l’impact environnemental
En parallèle, des mesures spécifiques touchent l’éclairage extérieur. Un nouvel arrêté vise à réduire l’impact négatif de ces installations sur l’environnement et la biodiversité. Les nouveaux critères d’éligibilité exigent la dépose des anciens luminaires et l’installation de nouveaux équipements plus respectueux de l’environnement, avec des performances énergétiques améliorées.
Adaptation des pratiques des professionnels du bâtiment
Les gestionnaires de bâtiments et les professionnels du secteur de l’éclairage devront s’adapter à ces nouvelles réglementations en investissant dans des solutions d’éclairage plus efficientes. Cette transition sera facilitée par les aides financières renforcées et les nouvelles fiches d’opérations prévues par le projet d’arrêté.
Conclusion : Vers une gestion énergétique plus optimisée
Les nouvelles mesures des Certificats d’Économies d’Énergie en 2025 visent à renforcer la gestion énergétique des bâtiments et à réduire l’impact de l’éclairage extérieur sur l’environnement. Ces changements imposent aux acteurs du secteur de s’adapter et d’investir dans des technologies plus performantes, tout en bénéficiant de nouvelles aides financières. La mise en œuvre de ces mesures apportera une contribution significative aux objectifs de transition énergétique de la France.