Le secteur de l’ingénierie électrique et climatique a connu d’excellentes performances entre la mi-2022 et fin 2023, mais les perspectives pour 2024 s’annoncent plus modérées. Selon un rapport publié par le Syndicat des entreprises de la transition énergétique et numérique (Serce), bien que le chiffre d’affaires ait enregistré une augmentation de 5% au troisième trimestre de 2023, un ralentissement de la dynamique de croissance est anticipé. Les prévisions révèlent que les activités, bien que toujours en progression, varient significativement d’un secteur à l’autre, avec une accélération observée dans le domaine tertiaire et bâtiment et une stagnation de l’industrie.
Au terme d’une période de forte performance, le secteur de l’ingénierie électrique et climatique se prépare à entrer dans une phase de croissance plus modérée en 2024. Selon le Syndicat des entreprises de la transition énergétique et numérique (Serce), bien que le chiffre d’affaires ait enregistré une progression de 5 % au troisième trimestre 2023, les prévisions pour l’année suivante indiquent un ralentissement, porteur de nouvelles dynamiques sectorielles à observer.
Performances récentes du secteur
Le baromètre d’opinion réalisé par Xerfi Specific met en lumière une hausse significative des performances dans ce secteur depuis mi-2022 jusqu’à la fin de l’année 2023. Dans ce contexte, le chiffre d’affaires a progressé de 5 % durant le troisième trimestre de 2023. Toutefois, une certaine appréhension commence à se faire sentir quant à la pérennité de cette forte dynamique. Les carnets de commande à fin septembre laissent entrevoir une possible décélération, notamment en fin d’année.
Dynamique par secteur d’activité
Il convient de noter que la dynamique actuelle varie d’un secteur à l’autre. Dans le domaine du tertiaire et des bâtiments, une accélération a été observée, entraînant une croissance de 4 % sur une base annuelle depuis le début de 2024. Les infrastructures et les réseaux continuent également d’afficher des résultats prometteurs, avec une progression annuelle de 5,6 %. En revanche, du côté de l’industrie, une performance plus discrète s’est manifestée au troisième trimestre, avec une croissance de seulement 3,8 %. Ce décalage souligne l’importance d’une analyse sectorielle pour appréhender les tendances à venir.
Enjeux environnementaux et innovations technologiques
Les entreprises du secteur doivent également naviguer dans un paysage complexe, marqué par des enjeux environnementaux majeurs. La concentration de CO2 dans l’atmosphère, qui a atteint 423 ppm début 2024, souligne l’urgence d’innover pour réduire les émissions et répondre aux objectifs de développement durable. Les installations et technologies de demain devront s’inscrire dans une stratégie de transition énergétique, pouvant inclure des systèmes de production énergétique plus efficients et respectueux de l’environnement.
Les défis à relever pour les entreprises d’ingénierie électrique et climatique sont variés. Malgré une croissance modérée prévue pour 2024, les opportunités d’innovation et d’amélioration des performances restent présentes, notamment à travers l’engagement des acteurs dans le domaine des énergies renouvelables. Par ailleurs, la mise en service du réacteur EPR de Flamanville pourrait marquer une avancée significative dans la production énergétique en France, influençant directement le paysage du génie climatique et électrique.