La gazéification hydrothermale, une technologie innovante et prometteuse répondant aux exigences de la directive RED III. Découvrez comment cette solution énergétique peut contribuer à un avenir plus durable et respectueux de l’environnement.
GRTgaz a récemment pris une initiative majeure en lançant un appel à manifestation d’intérêt (AMI) pour localiser les projets de gazéification hydrothermale en France. Cette technologie promet de produire du gaz renouvelable en phase avec les futures exigences de l’Union Européenne. Voici un éclairage sur ce sujet avec des détails fournis par Robert Muhlke.
Qu’est-ce que la gazéification hydrothermale ?
La gazéification hydrothermale consiste à traiter différents types de déchets – tels que la biomasse, les déchets dangereux et non dangereux – pour les transformer en composants solides (minéraux, métaux) et liquides (eaux riches en azote). En présence d’eau à haute température et pression, ces déchets sont convertis en gaz, pouvant ensuite être utilisés comme une source d’énergie renouvelable.
Un appel à manifestation d’intérêt (AMI) pour encourager les projets
GRTgaz a initié un AMI dans le cadre du comité stratégique de filière « Nouveaux Systèmes Énergétiques », ouvert du 2 septembre au 31 octobre 2024. Cet AMI est destiné à recenser tous les projets, en phase préliminaire ou avancée, afin de dresser un inventaire des initiatives et des modèles économiques. L’objectif est d’identifier les aides de l’État nécessaires pour la viabilité de ces projets et de mobiliser les pouvoirs publics.
Complémentarité avec d’autres filières de gaz renouvelable
La gazéification hydrothermale ne remplace pas les autres filières de production de gaz renouvelable, mais vient en complément. Sa capacité à traiter une grande variété de déchets en fait une technologie polyvalente et prometteuse. En répondant aux besoins de gestion des déchets et de production d’énergie, elle joue un rôle clé dans la transition énergétique.
Conformité avec la directive RED III
La directive RED III, qui entrera en vigueur en janvier 2026, impose des exigences strictes pour la production de gaz renouvelable. Un des principaux objectifs de l’AMI est d’évaluer le bilan carbone de la gazéification hydrothermale afin de garantir sa conformité avec cette directive. Des études ont été commandées pour s’assurer que cette technologie répondra aux critères de réduction des émissions de gaz à effet de serre.
Les avantages de la gazéification hydrothermale
Cette technologie présente plusieurs avantages :
- Valorisation de divers types de déchets.
- Production d’un gaz renouvelable.
- Réduction des émissions de gaz à effet de serre.
- Complémentarité avec d’autres sources d’énergie renouvelable.
En définitive, la gazéification hydrothermale se présente non seulement comme une solution viable pour la gestion des déchets, mais aussi comme une réponse robuste aux exigences de la directive RED III, promouvant ainsi une énergie durable et renouvelable.