Depuis les temps anciens , l’énergie hydraulique a été utilisée pour l’irrigation et le fonctionnement de différents dispositifs mécaniques, tels que moulins, des scieries, des usines de textiles, des grues de quai, des ascenseurs domestiques … Si on devait la définir très simplement, on pourrait dire en quelques mots qu’il s’agit de l’énergie fournie par le mouvement de l’eau : chute, cours d’eau, courant marin, marée, vagues.
Depuis le début du 20e siècle , le terme d’énergie hydraulique a été utilisé presque exclusivement en conjonction avec le développement moderne de l’énergie hydro-électrique , qui a permis l’utilisation de sources d’énergie à distance. Intégralement produite par des ressources naturelles en eau, on parle alors d’énergie renouvelable .
Issue des ressources naturelles en eau, elles mêmes indirectement influencées par l’action du soleil qui favorise l’évaporation des océans et forme les nuages, entrainant des précipitations permettant d’alimenter glaciers et rivières, l’énergie hydraulique est historiquement l’énergie renouvelable par excellence. Elle est propre, ne produit pas de déchets et est finalement assez facile à exploiter, notamment du fait que l’eau soit stockable.
Ses principaux détracteurs mettent en avant le fait que ces réservoirs de stockage entrainent un bouleversement écologique en raison de l’inondation nécessaire à leur création ; aussi qu’ils ont tendance à diminuer le débit des cours d’eau en aval des barrages.
En 2004, on estimait que l’hydro-électricité représentait 19% de la puissance électrique mondiale (15% en Europe). En terme technique, son principal avantage réside dans le fait que l’eau soit stockable et donc qu’elle soit très souple dans son utilisation. Nous mettons par là en avant le fait que l’électricité produite soit ajustable et mobilisable en quelques minutes, ce qui a tendance a représenter une variable fondamentale puisque l’énergie électrique est très difficilement stockable, la rendant par là même encore plus écologique car particulièrement optimisée contre le gaspillage énergétique.
En France, cette énergie fournit près de 12% de l’électricité nationale, mais 75% de la part énergies renouvelables. Dans certains pays comme le Brésil (+ de 80%), la Norvège (99%) ou encore le Canada (60%) elle est même la principale source de production énergétique.
Bien qu’il soit aisé de comprendre son fonctionnement et que le commun des mortels soit au fait de la puissance du mouvement de l’eau, il va sans dire que l’industrialisation de la méthode nécessite un savoir fiable et précis et qu’il est fondamental de mobiliser des ingénieurs conseils pour concevoir des centrales hydrauliques.
